samedi 19 janvier 2008

Idéalisme, Utopie d'enfance...



Depuis notre premier cri, on entend parler du prince charmant... Enfant, on le voit partout. Plus grande il se fait rare. Plus tard, on ne l'aperçoit même plus. On nous à radoter toute notre vie qu'il existe, qu'il est beau, charmant, et sympathique. Mais il est absent, même en me baladant dans une ville de millions d'inconnus, je ne le trouve pas. Mais pire, j'y croit encore, toujours persuadée qu'il n'est peut-être pas là mais qu'il est quelque part d'autre. Je le cherche encore, utopiste. On m'a endoctriner, à me faire croire qu'il y avait la perfection, l'âme soeur, le coeur vivant. Je regarde les mannequins de la pub Le mâle de Jean-Paul Gaulthier, une preuve de plus pour m'affaler dans mon lit à ecouter de la musique travaillant ma créativité à imaginer mon existence aérienne et futile. Peu à peu, je deviens idéaliste à chercher cette être exeptionel censé être né pour moi, et à force je ne regarde plus ce que j'ai devant les yeux. A force de s'imaginer cette homme sans défaut, et bien à force on se perd dans la solitude à rêver sa vie sans réellement la vivre. A force, on se tue à petit feu... Sans le savoir, la fin approche, car un jour viendra, il sera trop tard et on comprendera que l'homme en question risque de jamais tomber amoureux de nous, ni même de nous rencontrer...
A force...

P.S: Peut-être que même que l'anorexie n'est pas dûe au mannequins filles trop minces, mais aux mannequins hommes trop beau.

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